La Bienveillance pendant un Traitement contre le Cancer : Un Pilier de Résilience et de Guérison
Le traitement d’un cancer ne touche pas seulement le corps, il bouleverse profondément l’esprit, les émotions et l’image de soi. La fatigue, la peur de l’avenir, les effets secondaires et les changements physiques fragilisent l’équilibre psychologique du patient. Dans cette traversée, la bienveillance devient une ressource essentielle – envers soi-même, de la part de l’entourage et de l’équipe soignante.
1. La bienveillance envers soi-même : se traiter avec douceur
Durant un traitement lourd, le corps ne peut plus répondre aux exigences habituelles : baisse d’énergie, douleurs, perte d’appétit ou troubles du sommeil… Pourtant, beaucoup de patients s’imposent encore des standards élevés ou culpabilisent de ne plus pouvoir “assurer comme avant”.
- S’accorder le droit de ralentir : reconnaître que son corps a besoin de repos et que ce n’est pas un signe de faiblesse.
- Cultiver une parole intérieure positive : remplacer l’autocritique par des mots encourageants, doux et rassurants.
- Prendre soin de ses émotions : accepter de ressentir la peur, la tristesse ou la colère sans se juger.
2. La bienveillance de l’entourage : comprendre et soutenir
Les proches sont souvent démunis face à la maladie. Certains veulent “motiver”, d’autres minimisent pour ne pas inquiéter… mais parfois, un excès d’injonctions positives peut peser.
Être bienveillant, c’est surtout :
- Écouter sans chercher à donner de solutions immédiates.
- Respecter les besoins du patient (isolement, repos, présence silencieuse).
- Offrir des gestes simples de soutien : préparer un repas, accompagner à un rendez-vous médical, partager un moment de légèreté.
3. La bienveillance des professionnels de santé : une alliance humaine
Au
-delà des traitements techniques, les paroles et attitudes des soignants ont un impact considérable sur le vécu de la maladie.
Un regard chaleureux, un temps d’écoute, une explication claire peuvent diminuer l’anxiété et renforcer la confiance du patient dans son parcours de soins.
Mon rôle de thérapeute en rétablissement post-cancer
Dans mes accompagnements, j’apporte un espace de sécurité émotionnelle où la bienveillance est le fil conducteur.
J’aide mes patients à :
- Se réconcilier avec leur corps après l’épreuve.
- Retrouver confiance en leurs capacités physiques et psychologiques.
- Replacer la douceur, l’estime de soi et la patience au cœur de leur rétablissement
La bienveillance, sous toutes ses formes, n’est pas un luxe. C’est une nécessité vitale dans le chemin de guérison, un véritable moteur de résilience pour traverser la maladie et envisager l’après avec sérénité.